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vos
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POESIES SUR LA
PIERRE SECHE
****
© Pierres d'Iris 1999
notre adresse
courriel
Poésies d'enfants sur le
site
de l'école de NEFFIES (34) :
http://ecole34.neffies.free.fr/poesies.htm
- CAPITELLE
-
- Mouton égaré d’un
troupeau de jadis,
- Semant ta pierre blanche
- Au gré des garrigues
épineuses,
- A l’abri des yeuses,
- Tu survis,
- Douce et trapue,
- Simple et austère,
- Solitaire.
-
- Blanche case isolée, capitelle
cachée,
- La ronce barre ton seuil et te ronge
;
- Le kermès se frotte à
tes murs,
- Et ta voûte patiente
- Connaît
- Le travail des mains et l’usure du
temps.
-
- Capitelle, naïve chapelle,
coiffée d’iris,
- Tu redresses la tête,
- Offrant ta coupole
désuète,
- Ronde pour la main et pour l’oeil.
-
- L’odeur tiède du thym
- Traverse ton ventre noir ;
- La lumière du soir
- Te dore.
- Et tu dors...
Christine MULLER
-
AU DOLMEN DE CANTAGAL
- Plus ancien que le Sphinx aux
énigmes troublantes,
- Vieux tombeau mégalithe, au
sommet de nos monts
- Ta face millénaire embrassant
l'horizon
- Nous regardait passer, muette,
indifférente.
- Sur ton livre de pierre aux secrets
si profonds,
- Est venu s'incliner notre jeunesse
ardente.
- Si sa main t'a souillé
j'implore ton pardon
- Car nous te respectons,
nécropole imposante.
- Et toi vieux chef, dont ce dolmen
couvre les restes,
- Si vandale soit-il, excuse notre
geste
- Avide d'éclairer les cerveaux
anxieux.
- Nous voulons exhumer des ruines de
vos âges,
- Votre vie, vos pensées, vos
coutumes, vos dieux,
- Et du passé de l'homme,
écrire une autre page.
-
- Manuel GALLEGO
-
-
BERGERIE EN PIERRES SECHES
- Au milieu
- De ces ruines
- Chaussées de ronces
- Où des moutons de
kermès
- Reposent,
- Mes pas,
- Que des pierres
- Chahutent,
- Errent à la
recherche
- De la vie
- Qui a fui.
-
- Mon regard
- Interroge
- La tuile brisée,
- Seul témoin
silencieux
- Eparpillant
- Ses paroles muettes
- Au gré du
temps.
- Etienne ESCURET
GARRIGUE
- Mes yeux,
- Assoiffés de
lumière,
- Ne peuvent oublier
- Ton vert visage
- Epineux
- Sillonné
- De longues balafres
- Blanches,
- D'où
jaillit encore
- La sueur
- De l'Homme.
- Etienne ESCURET
-
- RUINES
-
- Sous les kermès
- De l'abandon
- Courent les murs
- Déchirés.
- Vestiges
méprisés
- Que l'oubli
- Pousse
- Chaque jour
- Davantage
- Sous les basses branches
- Epineuses
- Du néant.
- Etienne ESCURET
-
-
- ADIEU
-
- Lasse
- D'une si longue
- Attente,
- Elle s'est couchée
- Sous
les yeuses
- Accueillantes
- En semant
- Son corps disloqué.
-
- Après avoir
retiré
- Sa coiffe d'iris
- Et jeté au loin
- Son front brisé,
- La voilà
- Dévoilant
- Son intime voûte,
- Mystère
caché
- Qu'elle ne peut plus
- Garder.
- Et sur sa carcasse
- Etalée,
- Les kermés,
- Chaque jour davantage,
- Gomment
- L'oeuvre du passé
- A tout jamais
- Ruinée.
- Etienne ESCURET
-
-
- CABANE
-
- Adossée
- A l'enceinte de pierres
- Qui clôt
- Ton royaume,
- Les pieds parfumés,
- La tête fleurit,
- Ton corps arrondi
- Offre sa rude
- Peau grisâtre
- A la chaleur
- De l'ennui.
- Etienne ESCURET
-
-
- DANS L'ENCLOS
-
- Encerclé par des
murs
- De silence
- Croulant sous le poids
- Des souvenirs muets,
- Mon regard
désespéré,
- Glissant de pierre en
pierre,
- Hurle son ignorance
- A l'amandier qui
s'éteint.
-
- Etienne ESCURET
-
-
-
-
- «Les pierres parlent à
qui sait les entendre.»
- Ce n'est pas moi qui l'ai dit, j'en
ai oublié l'auteur.
- Mais les pierres de nos
garrigues
- Je sais les écouter. Vous
pouvez comme moi
- Les entendre parler.
- Pierres des capitelles ou pierres des
murets
- Entassées en ribambelle ou
bien éparpillées
- Entre asphodèles et
genêts,
- Elles racontent l'histoire des hommes
du temps passé
- Qui d'une vie simple et
méritoire ont su se contenter.
- Ils choisissaient les plus belles des
pierres de nos terrains
- Dorées comme miel et lourdes
dans leurs mains,
- Dentelées ou
chantournées.
- Et quand la brise friponne s'en vient
les caresser,
- De joie, elles frissonnent,
écoutez-les chanter.
- Alors, ouvrez votre coeur,
évoquez le temps passé
- Et vous imaginerez que, comme
à moi, un beau jour,
- Elles ont su vous parler.
-
Léone KITTLER
Pour ceux qui ont
oeuvré afin de faire revivre les capitelles de nos
garrigues
- Parmi les genêts d'or et le
thym odorant
- Ils venait défricher quelque
lopin de terre
- Pour s'abriter du vent et du soleil
ardent.
- Ils ont édifié ces
monuments de pierre.
-
- Et les ans ont passé apportant
leurs outrages
- Les pierres écroulées
encombraient les chemins
- Les ronces chevelues enterraient
l'héritage
- De nos aïeuls partis vers
d'autres lendemains.
-
- Mais vous êtes venus, pleins
d'ardeur et courage
- Reprendre le flambeau des hommes
d'autrefois.
- Par vos soins attentifs, vivant est
leur ouvrage
- Et votre réussite est digne de
leur foi.
-
- Ressuscités par vous,
sauvés de leur misère
- Sous le ciel enchanté de notre
Midi,
- Par la brise embaumée qui
chante sur la terre
- Ces témoins du passé
vous disent merci.
-
- Léone
KITTLER
-
-
-
- Nos capitelles sont belles dans la
garrigue parfumée
- De genêts et
d'asphodèles, sous le soleil doré.
- De pierres grises, dentelées,
ocrées et chantournées
- Elles sont comme des dames, des dames
du temps passé.
- Les hommes du temps jadis les ont
édifiées,
- Ils ont choisi leurs pierres pour
qu'elles soient girondes
- Avec leurs airs de faire la
ronde.
- Les années méchantes
leur ont donné des airs penchés
- Mais avec beaucoup de soins et aussi
beaucoup d'amour
- D'autres hommes de notre temps ont
relevé le défi.
- Ils ont remplacé ceux, depuis
longtemps partis
- Pour qu'elles soient à nouveau
de belles dames d'aujourd'hui.
- Nous leur rendons visite dans leur
domaine embaumé
- Et nous nous réjouissons de
les voir ressusciter.
- Alors malgré le temps qui
passe
- Sachons les conserver. Et avec les
jours enfuis
- Dont elles sont le
souvenir,
- Elles seront l'héritage pour
les jours à venir.
Léone KITTLER
LES MURS
- Plantés dans la
durée
- Quand il ne reste
plus
- Que l'épreuve du
temps
- Les murs
là-bas
- dressent leurs pierres
sèches...
-
- Versants brisés la terre
est douloureuse
- et le vent de
l'été
- traverse la fatigue...
-
- Contre les murs
- trop secs pour se
courber
- trop droits pour se
laisser
- aller à la
poussière
-
- Dans le vent de
l'été...
- ALBAREDE
- Les Reculées
(à paraître)
- Editions Folle
Avoine
MURETS
- Murets de mon pays où les
pierres ont du coeur
- écrits dans l'herbe avec la
main des hommes
- qui sont passés tranquilles
et pauvres et ont écrit
- leurs pages blanches bien
rassemblées pierre après pierre
- dans l'herbe autour des
prés des bois de l'eau courante
- faisant des ponts des
déliés des pleins des lignes droites
- des signes de présence sans
s'imposer comme on dit simplement
- ce qu'on ressent et qu'on le dit
sans peur et qu'on le laisse
- en bonne main pour d'autres qui le
liront l'étudieront
- l'entretiendront écriront
une suite ou le réécriront
- avec leurs mains leurs doigts
apprentis du silence.
-
- ALBAREDE
- Les Reculées
(à paraître)
- Editions Folle
Avoine
- Le Housset
- 35137 BEDEE
Déjà parus chez le
même éditeur :
- Mémoire à petits
feux (1984)
- Montants de terre
(1988)
- Les trajets de l'écorce
(1993)
- TEMOIGNAGE ...
-
- De la nature amoureux
- je parcourai ce jour
- un sentier serpentant
- au coeur de la Garrigue...
-
- A peine perceptible et
- par là peu usité
- ce tracé à demi effacé
- me donna l'embellie.
-
- C'est derrière un bosquet
- d'arbustes et chênes verts
- que j'aperçus surpris
- un hameau endormi.
-
- Abondonnées des hommes
- laminées par le temps
- ces quatre ou cinq masures
- étaient de pierres sèches...
-
- Je demeurai pensif
- près d'un muret branlant
- contemplant cet amas
- où des hommes vécurent...
-
- Curieux j'en fis le tour
- m'imaginant l'espoir
- que mirent dans la pierre
- ces gens du temps passé...
-
- Incalculable était la somme
- du travail ainsi fait
- pour bâtir loin de tout
- ce havre de quiétude...
-
- En avait-il fallu
- des pierres et des pierres
- et de savants calculs
- pour que cela se tienne...
-
- Je restai fort perplexe
- devant tout le courage
- et la ténacité de ces bâtisseurs
- à l'adresse incroyable...
-
- Puis je me retirai plus tard
- avec humiliation pensant
- que les hommes quoique
- de bref passage
- ont gravé dans la pierre
- leurs traces indélébiles...
- C'est là leur témoignage !
-
- Francis MAZEL
-
- CAPITELLE
-
- Au creux de la garrigue, elle
s'était couchée,
- Et faisait le gros dos sous le soleil
levant.
- Paisible, elle s'offrait à
l'ombre effilochée
- Qui jouait sur ses murs, au caprice
des vents.
-
- Si la pierre était grise et
taillée à la diable,
- Elle avait du soleil acquis la
pureté.
- Le temps l'enveloppait, coulant comme
du sable
- Et marquait son empreinte avec
légèreté.
-
- En haut, la clef de voûte avait
chassé la ronce
- Qui voulait l'enserrer de ses bras
épineux.
- Des lois de l'équilibre, elle
était la réponse...
- Elle portait l'espoir des matins
lumineux.
-
- Témoin des jours anciens
où la terre était dure,
- Quand on payait très cher, le
droit de se nourrir.
- C'est un peu de douceur dans la
grande aventure
- Où l'on avait le temps de voir
l'herbe mourir.
- Mireille
DELEAGE
-
-
-
- Capitelle.
- Enfouies dans la campagne parmi pins
et cyprès,
- Apparaissent les capitelles aux toits
érodés,
- Que la pluie, le vent, les pilleurs
acharnés,
- De leurs actions incessantes ont
ainsi façonnées...
-
- Et quand le vent s’engouffre dans sa
bouche béante,
- Entends-tu la morne complainte de
cette vieille dame,
- Défigurée,
isolée, délaissée avec indifférence,
- Qui cherche
désespérément une douce présence.
-
- Te souviens-tu, capitelle, de ces
temps perdus,
- Où tu régnais,
majestueuse, sur d’immenses étendues:
- Tes entrailles gorgées de
pioches, seaux et autres outils,
- Retenaient en ton sein l’essence de
la vie.
-
- Mais quand le printemps
réveille la nature endormie,
- Que le soleil réchauffe tes
vieilles pierres engourdies,
- Que le thym et le romarin t’enivrent
de leurs senteurs fleuries,
- Alors, seulement, tu renais doucement
à la vie.
- Corinne
GARCIA
-
-
Les murs poussent partout
- Dessinent des villes
closes
- comme des églises
- S'ouvrent aux sèves
secrètes
- D'une géométrie
rouillée
- Les murs sont des tableaux
- Sans peintre
abandonnés
- Où travaille le
temps
- Pour effacer le vide.
- Je sais des murs plus
sauvages
- Que nos forêts
assagies.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
-
- Sur un mur une autruche
- En dépit de ma
fantaisie
- Pointait sa tête
obstinément.
- Une autruche (je triche un
peu),
- L'oeil cubiste comme un
poète
- Veillait en
l'éveillant
- La baraque
abandonnée.
- C'était une bête sans
fable :
- Qui pourrait tirer morale
- De ces vies tellement
lentes
- Que la pluie les efface
- Comme des passions
fraîches.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
-
- Mais toujours j'en reviens aux
pierres,
- Au grain des pierres,
- A ce qui fut mouvement,
- Ce qui aspire à
rompre.
- Ce qui gît sans
conscience,
- Ce qui passe avec l'eau
- Comme en moi sans pays
- L'insolent silence.
- Colle l'oreille
écoute
- L'horloge du coquillage,
- La mer endormie dans les
pierres.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
-
- A la longue les murs se
retirent
- Comme la neige sur les prés ;
- Il suffit d'attendre quelques
vies
- A veiller le feu malade.
- Des pistes parfois, des
passages
- S'écaillent feuille à
feuille
- Comme une fuite
ménage
- L'illusions d'un pays
sauf.
- Le temps des perce-neige
- Voit l'herbe
reparaître
- Morte encore de
l'épreuve.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
-
- Patient dur comme une
plante
- Cherche entre les pierres
- Sur la carte des lichens
- Ta voie contrainte vers le
ciel.
- Avec les doigts de bois
- Du sureau la ruse
- Odorante des glycines,
- Dis au matin ta
feuillée.
- Quand jouira la
lumière
- Pure comme un ruisseau
- Refuse l'illusion.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
-
- Les murs toujours
- A la fin
s'échappent
- Du sens où les
enferme
- Leur maître
bâtisseur.
- Les murs soudain
réversibles
- S'offrent aux regards
- Retombés en enfance
- Comme les friches du
printemps.
- Une ombre tremble un
moment,
- La voix s'ajoure au fil du
jeu;
- Le soleil n'est plus seul.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
-
- Les murs n'ont pas de racines :
- Ces étrangères les
traversent ;
- Les doigts de la
mémoire
- Ensablent leurs crépis
rèches.
- Les parois oublieuses
- S'abandonnent aux langues
- De l'eau qui les
pénètre,
- Aux méandres de la
nuit.
- Les murs inutiles
- Tombent comme les ailes
- Des moulins vaincus.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
-
- La nuit noue sur les murs
- Les doigts de la
mémoire
- Mais toujours j'en reviens aux
pierres
- En dépit de ma
fantaisie.
- A la longue les murs se
retirent
- Du sens où les
enferme
- Ta voie contrainte vers le
ciel,
- S'ouvrent aux sèves
secrètes.
- Les murs au fil des jours
- S'épierrent jusqu'à
perdre
- La rime et la raison.
- Emmanuel
HIRIART
-
- Poème extrait du site
"EMMANUEL
HIRIART vous invite à découvrir son univers
poétique" :
http://perso.wanadoo.fr/emmanuel.hiriart/index.htm
- .
- Pays de collines
- d'enclos de pierres
- pareils à des rondes
d'enfants
- pays dont les chemins
s'enroulent
- dans leur châle de
fougère
- pays rond
- comme une miche de pain
- levée au four de la
nuit.
-
- Annie BRIET.
Pierre sèche en Quercy
(Lot)
-
- Pierres de patience
- chaudement
rassemblées
- mémoire minérale de la
terre
- quelles voix du monde
- écoutez-vous ?
- Celles très douces de
l'herbe
- de l'arbre et de l'oiseau
?
- Celle des orgues du vent ?
- Celle qui serre
l'âme
- dans les geôles du brouillard
?
- Celle du givre et du
soleil
- qui brûlent jusqu'au coeur
?
- Celles des bêtes qui
appuient
- leur souffle à vos
épaules ?
- O pierres de patience
- murets sur les chemins du
causse
- gardiennes du silence
- dans la nuit des
siècles.
Annie BRIET.
Pierre sèche en Quercy
(Lot)
« Bruire comme l'arbre » -
Encres Vives
2, allée des Allobroges - 31770
COLOMIERS
A Claude qui nous entraîne
à déplacer des montagnes (de pierres) et à tous
ses «Chevaliers du Caillou ».
- Pierres au vent
-
- Une vague de pierre , à la
croisée des rues,
- Déroule son ruban de basalte
foncé.
- Nos amis du caillou travaillent
à mains nues,
- Forçats infatigables, aux
travaux non forcés.
-
- Et la pierre rebelle, qu’on pose de
guingois,
- Finit par intégrer le puzzle
lapidaire,
- Et la pierre docile, se soumet
à la loi,
- Du savoir retrouvé, des gestes
millénaires.
-
- Un mur aux quatre vents, s’ouvre sur
Florensac,
- Un mur où le mistral souffle
un air de ressac,
- C’est le chant de la pierre, de la
vie qui renaît,
- C’est le chant de la terre, des
chemins oubliés.
-
- Comme des sentinelles, deux arbres
sont plantés :
- L’un d’eux monte la garde,
impérial grenadier,
- L’autre abreuve ses racines en
Méditerranée,
- Il nous chante la paix et la
fraternité.
-
- D’une ville abbatiale, d’autres mains
sont venues,
- Depuis Cluny, à pied,
traversant le pays,
- Faisant son « Tour de France
», un compagnon de plus,
- Pèlerin volontaire, a rejoint
les « Fourmis. »
-
- Un mur aux quatre vents , s’ouvre
vers des Pays ,
- Un mur où des vents chauds
soufflent des mélopées,
- C’est le chant de la Pierre, la vie
réincarnée,
- C’est le chant de la Terre, des
chemins retrouvés
-
- Martine Loriot, Mèze le 04
/11/2007
Vous pouvez aller voir aussi le blog de
loys ginoul
(loysginoul@wanadoo.fr ) à la page suivante : http://pierreseche.over-blog.com/article-1071460.html
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