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* SOMMAIRE (titres) : artistes / associations / au secours! / cartes postales / carrières / CERAV / clin d'oeil / concours / confréries / destruction-restauration-protection / éducation /expositions / films / formateurs / FORUM / livres / maçons / Mythes et Légendes / nouveautés / on en parle / organismes / photothèque / Pierres d'Iris / sites internet / stages / statuts / suivre une restauration / technique / visites circuits / vos questions / vous voulez figurer sur ce site .
 

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1.DESTRUCTIONS,

2. PROTECTIONS,

3. CONSTRUCTIONS,

4. RESTAURATIONS

DE STRUCTURES EN PIERRE SECHE

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© Pierres d'Iris 1999

notre adresse courriel

 

 

 

PROTECTION

 

* Pourquoi restaurer et protéger ?

* Arrêtés municipaux

* infos pour acquisition de biens patrimoniaux dans le but de les protéger

* exemple de convention de mise à disposition entre une association et un particulier ou une collectivité.

* En danger : baraque du Campanier au lieu-dit Les Clapasses à VILLEVEYRAC (34) :

 

Cabane en pierre sèche (dite capitelle) menacée par la déviation de la RD2 décidée par le Conseil Général de l'Hérault.

La déviation doit passer au-dessus de la construction (aux dernières nouvelles, elle passerait devant la baraque). Elle subira les vibrations occasionnées par les engins de chantier et ensuite celles des nombreux camions qui emprunteront cet axe routier. Voir ci-dessous les deux courriers envoyés au CG34. Vous pouvez nous aider etnous appuyer dans cette démarche afin de sensibiliser davantage les décideurs : suivre ce lien.

Premier courrier daté du 03/02/2004

Objet : déviation prévue par le Conseil Général de l’Hérault à Villeveyrac (34).

 

Association Pierres d'Iris

à

Monsieur le Président du Conseil Général de l’Hérault,

Monsieur,

Notre association œuvre pour la protection et la restauration des constructions en pierre sèche depuis de nombreuses années. Le Conseil Général de l’Hérault a toujours soutenu nos actions : création et maintenance de notre site internet www.pierreseche.net , stages d’initiation et de formation à la technique de construction et de restauration ( notamment les derniers avec et dans le Parc du Haut Languedoc).

Notre long travail a été reconnu par vos services qui lui a consacré une page dans la dernière parution du magazine du département : « l’Hérault » n°122 du mois de février 2004 (voir à ce sujet l’article « l’Hérault c’est net » page 20).

Nous aimerions attirer votre attention sur un des deux tracés projetés pour la future déviation de Villeveyrac : tracé dit « déviation nord ». Ce dernier, s’il est retenu, passera dans une zone très riche en vestiges lithiques avec notamment de magnifiques murs en pierre sèche (lieu-dit les Clapasses, comme son nom l’indique !) et une cabane avec voûte en encorbellement – dite capitelle — appelée la baraque du Campanier. Cette capitelle a la particularité, très rare dans l’Hérault et rare en France, de posséder un linteau en arc clavé (voir photo jointe). Cet édifice en pierre sèche est fragile et mérite beaucoup d’attention, il ne résistera pas aux passages d’engins de chantier ou/et de camions. Au cas où il serait épargné, il ne supportera pas par la suite d’être sorti de son salutaire isolement et de subir la visite des nombreux automobilistes qui ne manqueront de s’arrêter pour le « visiter » !

Merci pour l’attention que vous apporterez à notre courrier. Nous restons à votre disposition pour d’autres d’informations.

Soyez assuré de notre dévouement pour le fragile patrimoine en pierre sèche héraultais car notre action ne s’est jamais limitée seulement à la commune de Villeveyrac (voir dossier joint).

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l'assurance de notre considération distinguée.

Le président Gilles Fichou

Deuxième courrier daté du 06/04/2006

  Objet : déviation Nord de la RD2 retenue par le Conseil Général de l’Hérault à Villeveyrac (34).

 

Association Pierres d'Iris

à

Monsieur le Président du Conseil Général de l’Hérault,

Monsieur,

Notre association œuvre pour la protection et la restauration des constructions en pierre sèche depuis de nombreuses années. Le Conseil Général de l’Hérault a toujours soutenu nos actions : création et maintenance de notre site internet www.pierreseche.net, stages d’initiation et de formation à la technique de construction et de restauration ( notamment les derniers avec et dans le Parc du Haut Languedoc).

Notre long travail a été reconnu par vos services qui lui a consacré une page dans la dernière parution du magazine du département : « l’Hérault » n°122 du mois de février 2004 (voir à ce sujet l’article « l’Hérault c’est net » page 20).

Nous avions attirer votre attention sur un des deux tracés projetés pour la future déviation de Villeveyrac : tracé dit « déviation nord » (courrier daté du 03/02/04 ). Nous vous signalions que ce dernier, s’il était retenu, passerait dans une zone très riche en vestiges lithiques avec notamment de magnifiques murs en pierre sèche (lieu-dit les Clapasses, comme son nom l’indique !) et une cabane avec voûte en encorbellement -– dite capitelle — appelée la baraque du Campanier. Cette capitelle a la particularité, très rare dans l’Hérault, et rare en France, de posséder un linteau en arc clavé (voir photo jointe).

C’est ce tracé que vos services ont retenu !

Nous nous permettons de vous rappeler que cet édifice en pierre sèche et les structures qui l’entourent sont fragiles et méritent beaucoup d’attention, ils ne résisteront pas aux passages d’engins de chantier ou/et de camions d’autant plus que la route doit passer sur les terrains situés au-dessus.

Nous pensons qu’il serait judicieux de les consolider dans les règles de l’art avant que les travaux ne soient entrepris et éventuellement de faire passer le tracé en contrebas de la construction.

Merci pour l’attention que vous apporterez à notre courrier. Nous restons à votre disposition pour d’autres d’informations.

Soyez assuré de notre dévouement pour le fragile patrimoine en pierre sèche héraultais car notre action ne s’est jamais limitée seulement à la commune de Villeveyrac — nous sommes aussi parfois sollicités au-delà de notre département.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l'assurance de notre considération distinguée.

Le président Gilles Fichou

  Troisième courrier déposé auprès de Madame le Commissaire enquêteur le 29/11/06

Association PIERRES D’IRIS

A l’attention des responsables du projet de déviation de la RD2 à VILLEVEYRAC

sous couvert de Madame le Commissaire Enquêteur

Objet : préservation de la cabane en pierre sèche dite « capitelle » et de son ensemble de structures en pierre sèche.

Avant d’entreprendre les travaux de terrassement sur la déviation de la RD2, il serait impératif de consolider, en la restaurant, la capitelle dite baraque du Campanier (lieu-dit les Clapasses) ainsi que les murets de soutènement la jouxtant (certaines parties, accusant des plages d’éboulement importantes, sont à rebâtir)

Travaux à faire réaliser par un ou plusieurs spécialistes en construction pierre sèche respectant scrupuleusement cette technique ancestrale.

Laisser cet édifice en l’état, c’est le condamner rapidement à une destruction certaine. En effet, cette réalisation construite en calcaire lacustre (pierre appelée localement « testa de cabra », tête de chèvre, ou tête de mort) est particulièrement fragile – et rare – et ne supportera pas les passages répétés d’engins de chantier et de camions pendant et après les travaux, même éloignés.

La remise en valeur de ce patrimoine vernaculaire permettra :

1. de les sauver de la destruction et de l’oubli,

2. aux usagers de la future RD2 d’admirer ces vestiges du passé lors de leurs passages.

Dans cette optique, la remise en état d’une seconde capitelle écroulée – qui sera visible de la future route – située cinquante mètres environ en amont pourrait être envisagée. Cela créerait un pôle patrimonial « pierre sèche » qui pourra servir de « vitrine » en facilitant la découverte de cet héritage architectural. Héritage qui a été légué par nos ancêtres paysans-défricheurs d’où une liaison possible avec le vignoble local.

Merci pour l’attention que vous apporterez à nos demandes.

Pour l’association PIERRES D’IRIS le 28/11/06

Gilles FICHOU

PJ :

- copies des 2 courriers expédiés au Président du Conseil Général de l’Hérault,

- une photo de la cabane du Campanier,

- une photo de la cabane à restaurer.

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(pour info) POUR NOUS AIDER :

La cabane (appelée aussi capitelle) en pierre sèche dite « baraque du Campanier » (lieu-dit Les Clapasses à VILLEVEYRAC (34)) est mise en péril par un projet de déviation de route départementale (la RD2).

Cette construction a la particularité d´avoir un linteau en arc clavé qui est très rare dans le département de l´Hérault et d´être construite en calcaire lacustre (pierres appelées localement « têtes de chèvre »,testa de cabra, ou « têtes de mort » ).

Nous l´avons déjà signalée aux responsables de ce projet : voir ci-dessus.

Nous aimerions que cet édifice, très fragile, soit pris en considération lors des travaux . Ce qui semblerait être le cas mais nous pensons qu´il est très important d´insister.

C´est pour cette raison que nous venons vous demander de nous aider pour arriver à atteindre ce but. Cette manifestation de sensibilisation et de solidarité pourra servir de test et être réutilisée plus tard pour d´autres actions de ce type.

Actuellement, l´enquête publique concernant cette déviation est lancée (du 13 novembre au 15 décembre 2006).

Vous serait-il possible d´envoyer un courrier signé et daté (avant le 15/12/06) au : Commissaire Enquêteur Projet déviation de la RD2 Mairie deVilleveyrac 34560 VILLEVEYRAC

 

NOUS COMPTONS SUR VOUS.

 

Exemple de lettre à expédier (les en-têtes et tampons d´associations seront les bienvenues mais les courriers de particuliers ne sont pas à négliger, bien au contraire) :

 

Madame le (la) Commissaire Enquêteur,

Objet : préservation de structures en pierre sèche (architecture vernaculaire) et déviation de la RD2.

Nous (je) désirons (e) attirer votre attention sur le fragilité de la construction en pierre sèche avec voûte en encorbellement et arc clavé appelée Baraque du Campanier (capitelle) et de son environnement de murets en pierre sèche situés au lieu-dit les Clapasses à VILLEVEYRAC (34). Construction et murets qui vont être mis en péril par la déviation de la RD2 prévue sur cette commune.

Afin de les préserver, il est important et urgent de consolider et/ou restaurer ces témoins de l´architecture vernaculaire légués par nos anciens avant que des travaux soient entrepris dans le secteur.

Formule de politesse de votre choix ....

 

Vous pouvez écrire la lettre de votre choix en prenant soin de bien spécifier le lieu et l´objet.

Les messages de l'étranger seront les bienvenus !

MERCI POUR VOTRE AIDE...

Nous vous informerons de la suite qui sera donnée à cette affaire.

Merci de nous signaler par courriel l´envoi de votre courrier afin de comptabiliser les pétitionnaires

 

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COURRIER AU SUJET D'ACQUISITIONS DE BIENS PATRIMONIAUX
 
Madame la Présidente,
 
Je fais suite à la réunion d'hier en mairie de F......... et, comme promis, je vous adresse quelques éléments de réflexion en ce qui concerne l'acquisition de la propriété de Monsieur M. (Mattes Basses). L'acquisition par la commune est a priori exclu, ce qui peut à mon avis se comprendre, et ce qui n'est pas forcément un handicap pour votre action. En effet, les communes en général peuvent s'avérer "versatiles" dans le temps puisque elles sont dirigées par des élus du suffrage universel et que les résultats d'un tel suffrage sont parfois imprévisibles et inattendus.Vous avez envisagé l'acquisition par l'association que vous présidez et qui est, je suppose, comme la plupart des associations loi 1901, c'est-à-dire une association ouverte où chacun peut adhérer librement et démissionner librement. Elle est de plus sans capital social représentatif d'apports faits par les membres qui la compose, et l'acquisition envisagée devrait alors se faire sur des fonds propres ou par recours à l'emprunt. Cette hypothèse soulève à mon avis plusieurs questions, savoir:
 
- Est-ce bien l'objet (même accessoire) de l'association que de devenir propriétaire de biens immobiliers par acquisition ?
 
- Le financement de cette acquisition ne va-t-il pas nécessiter que les adhérents "mettent la main à la poche" sous forme de "cotisations exceptionelles" ? Si oui, ceux qui accepteraient cotiseraient alors sans contrepartie (absence de capital social).
 
- Le caractère ouvert de l'association ne présente-t-il pas un risque pour l'avenir pour ce patrimoine immobilier ? En effet, de nouveaux adhérents postérieurs à l'acquisition se retrouveraient inévitablement dotés des mêmes "droits de décision" sur ces biens que ceux qui ont contribués à leur acquisition.
 
Pour ma part, je vous préconise d'étudier plus en détail la solution de la société civile (articles 1832 et suivants du code civil, et plus spécialement articles 1845 à 1870-1 du code civil). En effet, contrairement aux associations, les sociétés sont des formes "fermées" d'organisation collective, et surtout, elles possèdent un capital social divisé en parts égales représentatives des apports fait par les membres de la société (apports en nautre ou en numéraire). Les sociétés civiles immobilières (SCI) peuvent se constituer entre deux ou plusieurs personnes physiques dans le but d'acquérir ou de gérer des biens immobiliers. Elles constituent en quelque sorte une forme "élaborée" et organisée d'indivision. Dans le cas d'espèce, la constitution d'une SCI par plusieurs personnes physiques adhérents par ailleurs de l'association permettrait de bien distinguer la propriété et la gestion des immeubles de l'action d'entretien ou de réhabilitation de l'association. Cette distinction entre propriété et exploitation d'un bien immobilier est de plus en plus fréquemmenrt utilisé en agriculture (une société propriétaire et une société exploitante), même si ce sont souvent les mêmes personnes physiques qui composent ces deux sociétés. Pour être doté de la personnalité morale, les sociétés civiles doivent être immatriculées au registre du commerce et des sociétés et faire l'objet d'une annonce légale de constitution. L'acte constitutif peut être fait par acte sous seing privé. Il doit constater les apports de chaque membre qui se voit attribué en contrepartie x.. parts sociales numérotées. Dans la pratique, la capital social d'origine doit être égal au montant de la vente (4500 €) plus les frais de l'acte authentique d'achat (environ 1200€), plus les frais de constitution de la SCI (essentiellement les frais d'annonce légale et d'immatriculation soit environ 300 €). Le total peut être estimé à environ 6000 € (40000 francs) non compris la rédaction des statuts de la SCI si vous aviez recours à un praticien du droit. Ce capital social de 6000€ doit être divisé en parts égales (100 parts de 60€ par exemple), et chaque membre fondateur doit souscrire un nombre entier de parts. Les décisions collectives se prennent ensuite en assemblée générale où chaque membre dispose d'autant de voix qu'il posséde de parts (sauf plafonnement prévu par les statuts). Je reste à votre dispostion pour de ,plus amples explications ou renseignements, et je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes sincères salutations.
G. F............

Animateur foncier. Chambre d'Agriculture de l'Hérault . 

 

 

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 CONVENTION

 

EXEMPLE DE CONVENTION DE MISE A DISPOSITION (nous nous sommes inspirés d'une convention établie par Alpes de Lumière) que vous pouvez adapter vous aussi ( veillez à être précis et que tout soit bien noté par écrit )...

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 CONVENTION DE MISE A DISPOSITION :

 

Entre : ............... ................. (nom, prénom)

Domicilié à ......................

Propriétaire de la parcelle cadastrée sous le N° ……, lieu-dit ………………..

commune : ………………………………………., département : .........................,

et l’association .........................., représentée par son président : .............. ................ (nom, prénom), domiciliée : ....................................... (adresse du siège).

Association régie par la loi du 1er juillet 1901, déclarée en préfecture ou sous-préfecture de ..................... le ..................,

 

Conviennent :

Engagement du propriétaire

 

ARTICLE 1 :

Objet de la convention :

M. ………… ………, propriétaire autorise l’association ............................... à effectuer gratuitement des travaux de débroussaillement, de nettoyage et de sauvegarde des ouvrages construits en pierre sèche dans les règles de l'art sur la parcelle N°......... , située ……………………………………. suivant un état des lieux initial, et un programme de travaux ci-joint visé par les deux parties.

 

M. ……… …………, propriétaire, autorise l’association ........................ pour une durée de ....... ans renouvelable par tacite reconduction, à utiliser l’édifice restauré pour y accueillir du public dans un souci pédagogique d’interprétation de l’histoire de l’usage agricole de ce territoire ou/et de la découverte de la technique de la construction à pierre sèche (ou/et de l'architecture vernaculaire).

 

ARTICLE 2 :

Les propriétaires conservent leur plein droit de propriété.

Ils ne perçoivent aucun loyer ni indemnités pour la mise à disposition des terrains.

Ils s'engagent à ne pas intervenir dans les choix pédagogiques de l'association et/ou du public visé.

Les taxes foncières restent à la charge du propriétaire.

 

ARTICLE 3 :

L’association ........................ s’engage à effectuer gratuitement des travaux de remise en état et d'entretien du patrimoine bâti se trouvant sur cette parcelle pour sauvegarder les vestiges en pierre sèche suivant un descriptif de travaux détaillé et joint à la présente convention, signé et daté par les deux parties.

En tant qu’usager gracieux du lieu, l’association décharge les propriétaires de toute responsabilité en cas d’accident survenant sur une parcelle soumise à convention et s’engage à souscrire les assurances nécessaires liées à son activité.

Au cas où le propriétaire posséderait d'autres parcelles proches du lieu concerné par la présente convention, l'association s'engage à ne pas en troubler l'usage ainsi que les éventuelles cultures s'y trouvant. En cas d'habitation proche, l'association veillera à la quiétude de ses habitants.

 

ARTICLE 4 :

Accueil du public :

L’association s’engage à ouvrir ce site au public en respectant les règles de sécurité.

 

ARTICLE 5 :

Exploitation du site :

L'association .......................... est une association loi 1901 qui s’engage à ne pas tirer profit de l’exploitation commerciale de ce site.

 

Fait à ….......... le ……/……/…….

Le Président de l'association

lu et approuvé

(signature) + (tampon de l'association )

 

 

Le propriétaire

lu et approuvé

(signature)

 

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Merci de mettre votre expérience à la portée de tous les défenseurs de la construction en pierre sèche.

Merci de nous transmettre d'autres copies d'arrêtés municipaux, d'autres articles de presse, d'autres types de conventions, etc...

 

 

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RESTAURATIONS

 

"Pour toute restauration, il est important de préserver au maximum l'oeuvre originale." Pierres d'Iris

 

Restauration de Florentine (Faugères 34).

  Extrait de l'article "Restauration d'une cabane en pierre sèche au Pech Monier (Loupian 34)" dans l'Architecture Vernaculaire TOME XXI (1997) du CERAV :

"...Il est important de signaler que ce genre de restauration, où l’oeuvre originale a été transformée soit par manque de documents soit par nécessité technique comme c’est le cas ici, doit être signalé aux chercheurs à venir, par des traces écrites, afin de ne pas les induire en erreur (c’est un des objectifs de ce compte-rendu).

Comme l’archéologue, amené souvent à effectuer des sauvetages, nous devons agir vite afin que ces témoins muets venus de nos proches ancêtres abordent vaillamment le XXIème siècle, c’est-à-dire le troisième millénaire..."

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Extrait d'un courrier envoyé à une association restaurant des cabanes en pierre sèche :

"... si je peux me permettre, lors de vos restaurations, pensez toujours à faire des photos, relevés, croquis, etc... des édifices avant restauration afin de ne pas tromper les futurs chercheurs qui travailleront un jour sur ces cabanes. J'ai remarqué que la plupart du temps, pour ne pas dire tout le temps (!!), les bâtiments sont modifiés - surtout lorsque les restaurateurs partent d'une ruine informe ressemblant plus à un clapas qu'à une cabane - lors des réparations pour ne pas dire, pour certains, complètement transformés si bien qu 'ils ne ressemblent plus à la construction d 'origine ! Et le pire est le plus souvent l 'apport de particularités architecturales ne provenant pas du tout de la région concernée ! Par fantaisie, on se fait plaisir et l'on place ce que l' on a vu ailleurs et qui nous a plu : linteau original, niche, meurtrière, pierres saillantes, etc...!! Donc, l 'important, c est de laisser une trace écrite de l' intervention sur l'édifice. Cela permettra de savoir comment on l 'a trouvé en arrivant sur site ! J 'ai déjà proposé à des associations restaurant ces cabanes de déposer ensuite un exemplaire de leurs relevés, photos, etc... sur place (mairie, bibliotheque, etc...) et d' en déposer un autre aux archives départementales ou locales. Ou bien de faire une publication mais cela n est pas toujours possible..."

 

* Restauration d'une cadole en SAONE-ET-LOIRE : sur le site de La Maison du Terroir 71460 GENOUILLY : http://www.multimania.com/terroir/cadole1.htm

* Restauration d'une cave à Crénénan (PLOERDUT 56) en juillet 1996: sur le site de l'association ARETHUSE : http://perso.wanadoo.fr/arethuse/reconstruction_en_pierres_seches.htm

* Restauration d'une cave à Crénénan (PLOERDUT 56) : sur le site de l'association ARETHUSE : http://perso.wanadoo.fr/arethuse/restauration_cave_au_poteau_edf.htm

 

 * Voir aussi sur le site du CERAV (www.pierreseche.com) de C. Lassure : MACONNERIE A PIERRES SECHES à la page http://www.pierreseche.com/sommaire_maconnerie.html

- A ce sujet, lire ci-dessous le courrier expédié par l'association Pierres d'Iris au Conseil Général de l'Hérault et au Conseil Régional du L-R. le 8 janvier 2002.

- Voir aussi, à ce sujet, sur le site du CERAV (www.pierreseche.com) de C. Lassure : LE PATRIMOINE DE PIERRE SÈCHE (page : http://www.pierreseche.com/definition_patrimoine.html ) et aussi : LA DEUXIÈME MORT DES CABANES EN PIERRE SÈCHE par Christian Lassure (page : http://pierreseche.chez.tiscali.fr/deuxieme_mort.htm )

 

COURRIER expédié par l'association Pierres d'Iris au Conseil Général de l'Hérault et au Conseil Régional du L-R. le 8 janvier 2002 :
 
Objet : restauration d’édifices en pierre sèche.
 

Dans notre région, des restaurations de constructions en pierre sèche se réalisent de plus en plus, notamment sur des cabanes avec voûte en encorbellement appelées capitelles.

Il est regrettable de constater que ces interventions sont le plus souvent faites à la légère : aucun relevé, aucun respect de la typologie de la région et surtout aucune publication ou témoignage écrit pour les restaurations importantes modifiant l'aspect de la construction.

Parfois, il est vrai, elles concernent des édifices fortement dégradés où il est difficile, faute de documents (croquis, photos, etc...), de reconstituer à l'identique la structure d'origine et de lui rendre ainsi la forme que lui avait donné son bâtisseur.

Nous pensons cependant qu’il est important de le signaler, par une publication ou un quelconque document, afin de ne pas induire en erreur les futurs chercheurs. Et dans le cas de ce genre de restauration "à l'aveugle", qui ne peut avoir qu'une valeur esthétique et/ou touristique s’inscrivant ou non dans un projet particulier, il serait plus judicieux de respecter le type de construction rencontré dans la micro-région, ce qui n'est pas toujours le cas. Des "fantaisies" sont parfois rajoutées !

Il nous est arrivé aussi de constater que des "restaurateurs" n'hésitent pas, par facilité ou incompétence, à raser pratiquement un édifice pour le reconstruire, alors que sa remise en état aurait pu être réalisée avec une destruction minimale mais aussi avec un savoir-faire minimal. Il nous semble important, en restauration pierre sèche comme en toute autre restauration d'ailleurs, de préserver au maximum l’oeuvre originale.

Ces restaurations sont généralement réalisées par des associations mais aussi, et de plus en plus souvent, par des organismes de réinsertion, de formation, etc... bénéficiant de subventions publiques.

 Ces pratiques, sans encadrement sérieux, irrespectueuses du concept de patrimoine, voire illégales, sont inadmissibles et doivent cesser !

 Déjà en 1997 nous nous en inquiétions dans l'article "Restauration d'une cabane en pierre sèche au Pech Monier (Loupian 34)" in l'Architecture Vernaculaire TOME XXI (1997) du CERAV (Centre d‘Etudes et de Recherches sur l’Architecture Vernaculaire): 

"...Il est important de signaler que ce genre de restauration, où l’oeuvre originale a été transformée soit par manque de documents soit par nécessité technique comme c’est le cas ici, doit être signalé aux chercheurs à venir, par des traces écrites, afin de ne pas les induire en erreur (c’est un des objectifs de ce compte rendu).

Comme l’archéologue, amené souvent à effectuer des sauvetages, nous devons agir vite afin que ces témoins muets venus de nos proches ancêtres abordent vaillamment le XXIème siècle, c’est-à-dire le troisième millénaire..."

Nous souhaitons savoir si vos services sont habilités à intervenir — et dans ce cas selon quelles modalités — afin de faire cesser ces pratiques.

Nous restons dans l’attente de ces informations et vous remercions d’avoir prêté attention à ce courrier.

 

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* Restaurations (stages)

* Pourquoi restaurer et protéger ?

* Suivez une restauration jour après jour (restauration terminée ) (voir photo ci-dessous).

Suivez une restauration jour après jour (restauration terminée )    
 
 
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CONSTRUCTIONS

 

* Suivez la construction d'une capitelle, jour après jour, par les enfants de l'école publique de Neffiès (34) (voir photo ci-dessous) (la capitelle est terminée)

* Construction d'une capitelle à Bédarieux (34) par les enfants du centre de Loisirs (voir photo ci-dessous) (la capitelle est terminée)

 

 
Construction d'une capitelle à Bédarieux (34) par les enfants du centre de Loisirs (la capitelle est terminée)
 
 
 
 
Suivez la construction d'une capitelle, jour après jour, par les enfants de l'école publique de Neffiès (34). (la capitelle est terminée)
 
 
 
 
 
 
 
 Voir les travaux de restauration et de reconstruction réalisés par l'association Arethuse.
 
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DESTRUCTIONS
 
* Destruction menace sur le PLATEAU DE L'AUVERNE (HERAULT)
 
 
* Eoliennes et pierre sèche !? lettre au préfet et aux ministres...
 
 
* Destruction d'une cabane en pierre sèche à Villespassans (34) :
 
 
la capitelle encore debout.
 
 
 
 
 
la cabane pillée. Les pierres ont disparu !
 
 
 
 
 
 
 
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