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1. Extrait du MIDI LIBRE du mardi 6 juillet 1999
2. Extrait de l'YONNE REPUBLICAINE du 11/06/01 (article complet)
ATTENTION : En italique les observations du transcripteur.
*Extrait du MIDI LIBRE du mardi 6 juillet 1999, édition Béziers, sous la plume de Michel Coroir : Le mystère des capitelles et murailles du Saint-Ponais. Une page complète consacrée à ce grand mystère.
Quelques extraits (les meilleurs) :
- "Saura-t-on un jour à quel souci des premiers hommes (Néolithique) correspondait ce type d'habitat, à la fois simple et très élaboré." (légende sous deux photos de cabanes).
- "Un type d'architecture qui remonterait selon les spécialistes à la fin du néolithique. Elles préfigurent l'architecture de la cabane gauloise..." ( le livre de Desaulle a dû arriver dans l'Hérault)
- "Souvent dégradées, ces constructions sont entourées de murs, sorte d'enceintes, toujours élevés en pierres sèches. Au premier abord on pense à des parcages pour animaux domestiques. A moins, comme le laisse entendre le docteur Joseph Barthès dans l'un de ses remarquables ouvrages sur l'histoire de St Pons de Thomières, qu'on n'ait ici affaire à un dispositif de défense. Ces murailles atteignent parfois, en effet, plus de deux mètres d'épaisseur, ce qui est visiblement exagéré pour isoler un simple troupeau de moutons! (et pour servir de mur-clapier où le paysan-défricheur aurait amassé les pierres indésirables de son champ cultivé ?) "
- "... de vigies destinées à prévenir d'un danger?" (auriez-vous entendu parler de cabanes de vigne servant d'abris temporaires?)
- "...saura-t-on jamais les raisons exactes qui ont conduit les hommes à s'installer aussi précisément sur ces sommets arides." (ne vous inquiétez pas nous les connaissons : défrichement de terres ingrates délaissées par les "gros" propriétaires)
- En conclusion : "Toujours est-il que ce patrimoine représente une valeur historique certaine "qui exige un programme d'aménagement et dont la mise en oeuvre demandera encore du temps et de la réflexion" souligne-t-on du côté de la municipalité." (surtout de la réflexion et des recherches dans les archives récentes pour les historiens du Saint-Ponais)
Dans la même page on trouve un entrefilet signalant un sentier de découverte à COURNIOU (34) (toujours dans le même secteur) qui permet de découvrir sept capitelles, des cabanes de vigne et leur amas de pierre (clapas) ainsi que les murs soutenant les terrasses de terre (faïsses). Voilà des propos plus raisonnables.
L'association Pierres d'Iris a écrit à l'auteur de ces lignes mais n'a jamais obtenu de réponse.
* Extrait de l'YONNE REPUBLICAINE du 11/06/01 (article complet)
- PATRIMOINE / Découverte des meurgers tonnerrois.
- Au pays des pierres sèches
Une section vient d'être créée à Tonnerre pour aller à la découverte des meurgers et veiller sur leur sauvegarde.
Depuis quelques mois, on parle beaucoup des meurgers dans le département de l'Yonne. Ce petit patrimoine, souvent méconnu, fait l'objet d'une association : le Comité icaunais des meurgers.
Mais le Tonnerrois ne veut pas être en reste. Samedi une poignée d'amoureux de la nature et des vieilles pierres ont créé une section pour le Tonnerrois. C'est Nadia Varin qui en sera la responsable et qui coordonnera les différentes actions qui seront envisagées.
Pour sensibiliser la quinzaine de personnes qui ont participé à la réunion, c'est Bernard Fèvre qui s'est chargé de donner les explications idoines. Celui qui affirme que la bataille d'Alésia n'a pas eu lieu à Alise Sainte-Reine, mais à Guillon, dans l'Avallonnais, et qui en a fait depuis plusieurs années son cheval de bataille, est en quelque sorte venu en voisin.
Le Tonnerrois, il connaît bien. Il a en effet longtemps habité Chassignelles, où il était carrier dans l'établissement qui portait le nom de sa famille.
Des gaulois ou des vignerons
Les meurgers sont des murs de pierres sèches que l'on trouve en de nombreux endroits. Pour beaucoup, il s'agit de pierres qui ont servi aux vignerons pour construire des cadolles. On les appelle aussi cabottes ou caillebottes. On en trouve beaucoup dans le sud de la France. Mais l'Yonne et le Tonnerois en sont également riches.
La version de Bernard Fèvre est la suivante : « il est vrai que les vignerons ont utilisé ces murs pour faire des abris. Mais la majorité des murs que j'ai relevés sont de l'époque gauloise et non le fait des vignerons ».
Ainsi d'emblée, samedi, il a annoncé la couleur. En argumentant largement sa théorie d'une présence nettement antérieure lorsque l'on rencontre un meurger. «Des tumuli ont d'ailleurs été retrouvés à proximité des meurgers. Comme l'a remarqué l'abbé Parat, découvreur du camp de Cora, à Saint-Moré ». Très convaincant, l'orateur a semé le trouble dans les esprits. Sa version est tout à fait plausible, même si elle n'est pas partagée par tout le monde. Textes de César à l'appui, Bernard Fèvre conclut à la bataille d'Alésia dans l'Yonne.
Appel aux randonneurs
« A Chassignelles, par exemple, il y a quelque chose. On a la preuve que des murs en pierres sèches datent de l'époque gauloise. Beaucoup de murs racontent ainsi cette histoire antique ».
Mais que l'on adhère ou pas à cette analyse, il est certain que les murs de pierres sèches que l'on trouve en bonne quantité dans le Tonnenois restent en partie des mystères.
La section créée samedi vise à se pencher sur ce petit patrimoine rural. Et à tenter d'apporter quelques réponses. Les randonneurs, notamment, sont invités à signaler leur découvertes au fil de leurs balades.
Le but de la section nouvelle est de «recenser les meurgers qui existenL Afin de participer à la recherche ef fective de ces constructions. il faut les dater, signaler les fouilles, surtout si elles sont proches d'un tumulus». C'est au bout du compte la sauvegarde et une meilleuoe connaissance de ces meurgers qui est au centre de cette démarche.
Avec ensuite l'organisation de visites, ouvertes à toutes les théories. Murs de vignemns ou murs gaulois... à chacun de choisir!
Dès l'automne prochain, la section de Tonnerre des meurgers icaunais pourrait proposer des séances de découverte. La vallée de l'Armançon est à l'évidence très riche de ce patrimoine ancestral qui mérite assurément un détour.
Les randonneurs qui sont familiers de ces murs de pierres sèches ne nous contrediront sûrement pas.
Bernard Guérin.
EN SAVOIR PLUS
· Section de Tonnerre du Comité icaunais des meurgers : contact, Nadia Varin, tél. 03.86.55.13.74.
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